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- Philosophie et littérature. Les Justes d'Albert Camus.
jeudi 20 avril 2023 de 10h à 12h
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Jeudis Philo
Friedrich Nietzsche (1844 - 1900)
Conférence par Brigitte Boudon
La pensée et l’œuvre de Nietzsche ont suscité de nombreuses controverses et malentendus, ce qui se comprend aisément, vu la critique radicale et décapante qu’il propose des bases mêmes de notre civilisation d’abord grecque, puis judéo-chrétienne.
On refusa longtemps à Nietzsche la qualité de philosophe, en alléguant ses contradictions, son style poétique, sa maladie. Son œuvre fut défigurée par la propagande nazie (la notion de surhomme), elle fut aussi accusée de servir de couverture idéologique au capitalisme.
Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des grands penseurs qui ont modelé le visage du XXème siècle. Son diagnostic sur l’état de la culture occidentale est très dur : les valeurs suprêmes sont dévalorisées, l’édifice mensonger de la pensée chrétienne est épuisé et la philosophie rationnelle héritée de Socrate s’écroule.
Depuis toujours, la tradition gréco-chrétienne porte en elle les germes de ce néant dont il constate les effets. Nietzsche laisse dans l’histoire des idées l’empreinte de sa forte personnalité : un engagement passionné, une volonté radicale de renouveau, une acuité pénétrante et la magie du verbe. Sa vie et son œuvre peuvent être partagées en quatre grandes périodes.
Première période (1869 – 1876 )
Nietzsche, fils d’un pasteur luthérien, suit une formation de philologie classique et devient professeur de cette discipline à Bâle. En 1872, il écrit La naissance de la tragédie.
L’idée directrice est que les forces originaires de la Grèce, l’apollinienne et la dionysiaque, ont fusionné et trouvé une synthèse harmonieuse dans la tragédie antique : Apollon représente la mesure raisonnable, Dionysos le délire et l’ivresse. La tragédie meurt lorsque Euripide, sous l’influence de Socrate, introduit en elle un rationalisme optimiste étranger à son esprit.
Nietzsche traite ensuite du mythe tragique et du rôle dionysiaque qu’y joue la musique. Le mythe tragique nous montre la souffrance et la mort du héros mais, à travers cette destruction d’un individu, nous fait sentir la vie qui est indestructible. Et c’est pourquoi nous éprouvons de la joie à ce spectacle.
Le livre se conclut sur un espoir. La culture rationaliste qui est la nôtre depuis Socrate doute aujourd’hui de ses fondements et souffre de sa stérilité. Mais l’esprit dionysiaque a survécu dans la musique allemande : il se manifeste dans le drame wagnérien et peut inspirer une nouvelle culture.
En 1873-1876, il ouvre un débat avec la culture de son temps : ce sont les quatre Considérations inactuelles ou Considérations intempestives. Ces quatre études forment un tout. Dans les deux premières, Nietzsche critique la culture allemande de son temps. Il en montre le vide à propos de David Strauss, qu’il juge philistin culturel ; il en dénonce le vice qui est l’abus de l’histoire à propos de la pensée historique de Hegel ; dans les deux autres, il présente Schopenhauer comme modèle du philosophe qui s’élève jusqu’à la contemplation tragique et Wagner comme l’artiste qui ouvre la voie d’une vraie culture.
Deuxième période (1876 – 1882 )
Nietzsche caractérise lui-même cette phase de son évolution philosophique comme celle de « la philosophie du matin ».
Quatre livres d’aphorismes voient le jour : Humain, trop humain (parties I et II) ; Aurore et Le gai savoir.
Sur le fond, l’unité entre les quatre textes est assurée par le combat contre la décadence, contre la morale et contre la religion (le christianisme).
Humain, trop humain :
Nietzsche y rompt avec ses conceptions antérieures et adopte une position beaucoup plus rationnelle. Il explique son changement d’attitude comme une cure de refroidissement nécessaire, qui justifie sa rupture avec la cause wagnérienne. Il veut montrer que le monde, tel qu’il nous apparaît, a été construit par l’homme. Il explique en particulier la genèse des idées erronées d’âme, de substance et de liberté.
Dans le domaine moral, il montre que les jugements moraux ne sont pas absolus et intemporels, mais qu’ils sont relatifs à l’histoire et à la société. Il développe la thèse selon laquelle les vertus seraient nées du long exercice de préjugés conventionnels et que les morales ne sont qu’un code affectif. Il critique le christianisme qui, par les idées de péché et de rédemption, a provoqué en l’homme une débauche d’émotions maladives.
Aurore :
Nouveau recueil d’aphorismes qui prolonge dans l’ensemble les critiques de l’ouvrage précédent. Le christianisme n’est devenu qu’un doux moralisme et c’est à son euthanasie que nous assistons. Il critique la société dans laquelle les individus ne sont plus que des rouages et où l’argent est roi. Mais il n’a que mépris pour la révolution, accès de folie bestiale.
Le mobile fondamental de l’homme est maintenant pour lui le désir de puissance. L’homme veut subjuguer l’âme de l’autre et il a employé pour cela, au cours de l’histoire, toutes sortes de moyens brutaux ou raffinés. Chez l’ascète, se produit un retournement : il veut subjuguer sa propre âme. Enfin, Nietzsche nous parle de lui-même. Refusant de se laisser aller au pessimisme que pourrait lui inspirer son état maladif, il mène une vie que la passion de la connaissance rend finalement joyeuse.
Le gai savoir
Nietzsche y exalte la passion de la connaissance qui le possède. La vie vaut d’être vécue, dit-il, si on la considère comme un moyen de connaître. La connaissance humaine repose sur des erreurs fondamentales comme le fait de considérer les choses identiques à d’autres ou à elles-mêmes alors qu’elles changent constamment. Il met en évidence que l’erreur et le délire sont les conditions de l’existence connaissante.
Il pourfend la foi dans la science, rêve insensé de parvenir à des vérités définitives qui, inévitablement, débouche sur le désir d’un autre monde que celui de la vie, de la nature et de l’histoire, et finir par nier ce monde, le nôtre.
Dans le domaine moral, la pitié est démasquée comme auto-protection, l’amour du prochain comme amour de soi. Chacun obéit à la voix de sa conscience qui n’est en fait que la voix du troupeau en lui. Selon Kant, il entend là un impératif catégorique qui lui ordonne d’agir comme tous devraient agir dans le même cas. Mais chaque action est unique et individuelle. Agissons donc comme individus selon des valeurs qui nous soient propres.
Nietzsche reproche au christianisme
. de jouer un rôle essentiel dans l’amollissement de l’homme ;
. de consister dans les reliques dogmatiques et non crédibles d’un monde de représentations antique et paradoxal ;
. d’offrir la consolation d’un au-delà inexistant, auquel nul ne croit plus ;
. l’hypocrisie des chrétiens qui ne vivent pas en respectant ce en quoi ils prétendent croire.
Le réquisitoire culmine avec la représentation du fou qui cherche Dieu. Il peint la vision d’un monde qui, sans horizon, sans haut ni bas, commence à chavirer, car « Dieu est mort, Dieu reste mort. Et c’est nous qui l’avons tué. »
La mort de Dieu
Le texte de Nietzsche sur la mort de Dieu est l’un de ses textes les plus connus. Il marque une rupture entre la philosophie et la théologie. Mais il n’est pas pour autant une proclamation nihiliste. Ce thème de la mort de Dieu n’est pas un thème inventé par Nietzsche. C’est en fait un thème chrétien. Dans la théologie chrétienne, il correspond à la mort du Christ sur la croix, qui est l’acte suprême de l’incarnation de Dieu. Dieu n’est jamais aussi vivant et aimant que quand, sortant de son éternité, il assume pleinement la temporalité et la mort.
Chez Nietzsche, le Dieu qui meurt n’est pas le Dieu chrétien qui s’incarne, mais le Dieu divin de l’extase dionysiaque. Dieu est mort, parce que le Dieu moral a triomphé. C’est le christianisme qui a tué Dieu en procédant à l’avènement du Dieu moral. Il ne s’agit donc pas d’un désenchantement désabusé et cynique jouant avec le néant, il vise au contraire à revenir au dieu divin. Caractère débordant de vie qui ne se lasse pas d’être en pratiquant un éternel retour sur elle-même. Il a voulu faire de la philosophie une affirmation de cette vie, en invitant la volonté à ne pas se lasser d’être par un éternel retour du oui adressé à l’existence.
Troisième période (1883 – 1887)
Avec les ouvrages Ainsi parlait Zarathoustra, Par-delà le Bien et le Mal, La généalogie de la morale, La Volonté de puissance, publié un an après sa mort à l’initiative de sa sœur, la philosophie de Nietzsche atteint son plein épanouissement et confirme l’annonce d’un âge nouveau : la critique est conservée, mais au diagnostic succède la thérapie.
Il utilise le recours à l’image des trois métamorphoses de l’esprit : l’esprit se transforme d’abord en chameau, qui porte patiemment le fardeau de l’ancienne morale, ensuite en lion qui combat contre le dragon des valeurs démodées. Enfin, il devient enfant qui crée, en jouant, de nouvelles valeurs.
Ainsi parlait Zarathoustra
Il s’agit d’une œuvre à part dans la production de Nietzsche. Composé des « discours » de ce sage, l’ouvrage se caractérise par son lyrisme et par la richesse de son langage symbolique.
Le livre est sous-tendu par l’idée de l’Eternel retour : nous revivrons notre existence une infinité de fois dans l’avenir comme nous l’avons vécue une infinité de fois dans le passé, car tous les événements de l’Univers se répètent en un cycle qui revient éternellement. Cette idée originale pour la pensée moderne a saisi Nietzsche comme une révélation. Elle lui est apparue à la fois écrasante et exaltante. Ecrasante pour l’homme tel qu’il est aujourd’hui, elle deviendra exaltante pour lui s’il s’élève à un état surhumain. Voilà pourquoi, comme il le dit dans ses notes, il a inventé la notion du Surhomme.
Celui-ci ne représente pas une espèce supérieure, il n’est qu’une image incitant l’homme à se dépasser. Il ne s'agit donc pas de créer une nouvelle espèce destinée à supplanter l'homme mais d'éduquer le type d'homme le plus réussi afin de le hausser jusqu'à l'affirmation dionysiaque de l'amor fati et de le rendre maître de la terre.
Par là s’explique d’ailleurs le plan du livre : c’est seulement après avoir enseigné le Surhomme dans les deux premières parties que Zarathoustra parlera du Retour éternel dans les deux dernières.
Dans un discours préliminaire, il exhorte les hommes à se surmonter vers le Surhomme. L’homme, dit-il, est quelque chose qui doit être dépassé. S’il ne fait pas maintenant l’effort nécessaire, il se fixera sous la forme du dernier homme, un être définitivement petit dans son confort douillet. Le surhomme se distingue par une totale liberté à l’égard des valeurs traditionnelles. Il aspire à la force, à la vitalité, à la puissance. A lui s’opposent les hommes du troupeau, qui se plient encore à la dictature d’un Dieu inventé et prônent une morale de la faiblesse et du sentiment.
Ensuite, Zarathoustra définit la vie comme volonté de puissance. La vie veut s’élever à une puissance plus grande en créant sans cesse des valeurs plus hautes. Il dénonce les ennemis de la vie : les prêtres qui tuent la nature en l’homme, les prédicateurs de l’égalité qui empêchent l’humanité de s’élever par degrés, les nihilistes.
C’est dans la troisième partie que Zarathoustra évoque en lui la pensée du Retour. Lorsqu’il affronte cette Pensée, il s’effondre. Ce qu’il l’abat, c’est la pensée du Retour, toujours à l’identique, sous une forme nihiliste. Finalement, Zarathoustra dit oui au Retour, un oui qui s’exprime dans des chants nouveaux. Réconcilié avec la vie, il veut revenir. Et il veut revenir éternellement car la joie veut l’éternité.
La salut que Zarathoustra a trouvé dans l’idée du Retour Eternel, il va tenter dans la dernière partie, de l’apporter aux hommes menacés par le nihilisme.
Par-delà le Bien et le Mal
Cet ouvrage marque le retour de Nietzsche à l’aphorisme. Le titre a parfois donné lieu à un contresens : il ne signifie pas que Nietzsche se situe par-delà toute morale, mais par-delà un Bien et un Mal conçus comme « en soi » et identifiés aujourd’hui au bon et au méchant.
Nietzsche critique les préjugés des philosophes. Le plus grave est leur croyance à la valeur absolue du vrai. Or l’homme ne peut vivre que dans un monde arrangé et falsifié ; l’erreur est donc une condition d’existence. Ces philosophes proclament leur volonté de vérité mais leur pensée est orientée par les conclusions morales auxquelles ils veulent parvenir.
Dans le chapitre suivant, Nietzsche présente sa théorie de la volonté de puissance.
Si on parvenait à expliquer par une telle volonté non seulement les phénomènes psychologiques mais aussi les phénomènes biologiques et physiques, le monde dans son ensemble apparaîtrait comme volonté de puissance et deviendrait intelligible.
La volonté de puissance est le motif de toutes les pensées comme de toutes les actions ; c’est une volonté qui n’est pas aveugle mais qui poursuit des fins multiples : la conservation de soi, l’augmentation du sentiment de la vie et de la capacité à vivre, le gain de la force et de la puissance.
Le renversement des valeurs se fera lorsque les anciennes valeurs seront estompées et les nouvelles se constitueront d’après le principe de la volonté de puissance. Le bien et le mal seront à l’avenir déterminés selon l’utilité d’une action pour la vitalité et le gain de force qu’on peut en tirer.
Qu’est-ce qui est bon ? Tout ce qui élève le sentiment de puissance, la volonté de puissance, la puissance elle-même en l’homme. Qu’est-ce qui est mauvais ? Tout ce qui provient de la faiblesse. D’où les deux morales, celle des seigneurs et celle des esclaves. Qu’est ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît. Non pas le contentement, mais plus de puissance ; non pas la paix en général, mais la guerre ; non pas la vertu, mais l’ardeur.
La généalogie de la morale
Le texte se compose de trois traités. Le premier reprend la question des deux morales : la morale noble qui est un oui à la vie et la morale des esclaves, née du ressentiment, est un non. Reprenant l’histoire de la lutte entre les deux morales, Nietzsche en évoque les phases successives : l’opposition de Rome et des Juifs, la Renaissance étouffée par la Réforme, la Révolution française enfin qui consomma la défaite de l’idéal aristocratique.
Nietzsche retrace ensuite la genèse de l’idée de faute et de péché. La tâche aujourd’hui est de rendre à l’être humain son innocence.
Enfin, Nietzsche analyse la signification de l’idéal ascétique, dont le prêtre est l’incarnation et qui est pour lui mue par une volonté de néant.
Quatrième période (1888 – 1889)
En 1888, il rédige une série d’écrits aux accents pathétiques, parmi lesquels Le crépuscule des idoles, L’Antéchrist et Ecce Homo.
Le crépuscule des idoles
Après avoir abordé le problème de Socrate (père du rationalisme) et la raison dans la philosophie (dévalorisation de notre monde pour un monde autre et meilleur), Nietzsche dénonce les quatre grandes erreurs de l’humanité :
. la confusion de la cause et de l’effet
. une fausse causalité
. la croyance à des causes imaginaires, morales et religieuses
. l’idée de la volonté libre inventée pour rendre l’homme responsable et punissable.
Dans « Ce que je dois aux Anciens », Nietzsche exalte le dionysisme, ce oui enthousiaste à une vie qu’on veut éternelle.
L’Antéchrist
C’est une attaque d’une extrême violence contre le christianisme dans laquelle Nietzsche rassemble toutes ses critiques précédentes. Ce qui est nouveau, c’est la psychologie de Jésus, qui développe un monde intérieur autour de la béatitude trouvée dans l’amour. Nietzsche propose une lecture symbolique du Royaume des Cieux et de la transfiguration de la vie.
Ecce Homo.
Il s’agit d’une présentation de Nietzsche par lui-même. L’ouvrage est divisé en quatre parties : Pourquoi je suis si sage, Pourquoi je suis si habile, Pourquoi j’écris de si bons livres, Pourquoi je suis un destin.
Ces titres provocants s’expliquent en partie par le désir de Nietzsche d’attirer l’attention sur son œuvre encore à peu près ignorée. Ils révèlent aussi une mégalomanie présente dans le texte, sans altérer d’ailleurs la logique de la pensée.
En 1889, il sombre dans l’aliénation mentale et il mourra onze années plus tard.
La Volonté de puissance, publié un an après sa mort, à l’initiative de sa sœur, est une compilation des premiers éditeurs qui, sous un titre envisagé un temps par Nietzsche lui-même pour son œuvre majeure, ont rassemblé une partie de ses notes des années 1880.
Une critique de la décadence et le renversement des valeurs
Nietzsche pense être, par cette vision d’un retournement de toutes les valeurs, en avance sur ses contemporains. C’est ainsi que se termine Ecce Homo :
« M’a-t-on compris ? Dionysos contre le Crucifié. »
Dionysos symbolise à lui seul cette volonté de puissance, cet amour absolu de la vie et de l’évolution.
Nietzsche soutient que toutes nos souffrances proviennent de notre peu d’adhésion à la vie, étant donné que la violence provient tout entière du fait de s’ériger juge de la vie. Quand on ne cesse de juger la vie, la pensée finit par se muer en tribunal, avec pour conséquence un homme plus occupé à juger et à censurer la vie qu’à s’interroger sur les moyens de mieux vivre et d’augmenter ainsi sa puissance. D’où le refoulement par l’homme-juge de l’homme-artiste qui est l’homme véritable.
Faire de l’homme un artiste s’interrogeant sur les possibilités d’accroître les potentialités créatrices de sa vie. C’est ce que montre l’exemple de Dionysos qui symbolise les forces insoupçonnée de la création. Animé d'une immense confiance en l'homme en même temps que d'une immense soif de liberté, il prône une nouvelle humanité, assumant ses instincts et ses responsabilités. Stoïcien dans l'âme, son sens moral repose sur des fondements entièrement différents de celui de ses contemporains. Pour Nietzsche, I'homme historique n'est pas à la hauteur de ses capacités. Il pose la question de savoir si l'homme cherche vraiment la liberté ou le confort dans la soumission.
Quelques éléments bibliographiques
Nietzsche, Jean Granier, PUF Que sais-je ?, 1989
Nietzsche, introduction à sa philosophie, Karl Jaspers, Gallimard, 1961, trad. Jeanne Hersch
Nietzsche et la critique du christianisme, P. Valadier, Cerf, 1974
Frédéric Nietzsche, Lou Andréas-Salomé, Grasset, 1971, Trad. J. Benoist-Méchin
Nietzsche et la philosophie, Gilles Deleuze, PUF, 1962
Le monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer, PUF, 1966
L’Esthétique de Schopenhauer, C.Rosset, PUF, 1969